Yaël Braun-Pivet, représentante du camp présidentiel, a été réélue à la présidence de l’Assemblée nationale française après une élection disputée en trois tours. Selon les chiffres officiels, elle a récolté, au total, 220 voix lors de cette élection sérrée.
Avec 220 voix, Yaël Braun-Pivet a devancé André Chassaigne, candidat du Nouveau front populaire (NFP), qui a obtenu 207 voix, et Sébastien Chenu, représentant du Rassemblement National (RN), qui a reçu 141 voix. Le soutien décisif des députés Philippe Juvin (Les Républicains) et Naïma Moutchou (Horizons) a été bénéfique pour Braun-Pivet, permettant de compenser l’absence de majorité absolue au sein de l’hémicycle.
Dans son discours de victoire, Yaël Braun-Pivet a souligné les défis majeurs auxquels la nouvelle législature devra faire face, tout en rappelant le taux de participation élevé aux élections législatives récentes. Elle a insisté sur l’importance de répondre aux attentes des électeurs avec de nouvelles méthodes.
Le président Emmanuel Macron a salué la réélection de Braun-Pivet, la décrivant comme une garante de la pluralité des opinions et de la diversité des sensibilités. En revanche, les réactions de l’opposition ont été moins positives. Mathilde Panot, de La France Insoumise, a qualifié cette élection de « vote qui ne reflète pas la volonté des Français » et a critiqué les « magouilles » ayant, selon elle, biaisé le résultat.
André Chassaigne a déploré une « coalition contre-nature » ayant permis la réélection de Braun-Pivet, tandis que Sébastien Chenu a dénoncé une « victoire de combines » grâce aux voix des Républicains, ce qu’il considère comme un contournement de la volonté des électeurs.