La Russie, l’Iran et la Chine ne vont pas apprécier cette initiative menée par les États-Unis et deux autres puissances militaires mondiales.
En effet, L’Australie a annoncé lundi avoir signé un accord autorisant l’échange d’informations et d’équipements en matière de propulsion nucléaire navale avec les États-Unis et le Royaume-Uni.
« Cet accord constitue une étape importante vers l’acquisition par l’Australie de sous-marins à propulsion nucléaire conventionnels », a déclaré le ministre australien de la Défense Richard Marles.
Il a été conclu dans le cadre du pacte Aukus noué en septembre 2021 avec Washington et Londres, lequel prévoit de doter l’Australie d’une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire à partir de 2040.
Ce pacte a été noué entre les trois alliés pour contrecarrer l’influence de la Chine dans le Pacifique-Sud.
La future flotte australienne de sous-marins à propulsion nucléaire satisfera les « normes les plus élevées en matière de non-prolifération », a souligné Richard Marles, ajoutant que l’Australie ne cherchait pas à se doter d’armes nucléaires.
« Les sous-marins constituent un maillon essentiel de la capacité navale australienne, offrant un avantage stratégique en termes de surveillance et de protection de nos approches maritimes », souligne l’accord.
Ce type de sous-marins offre davantage de furtivité et surtout beaucoup plus d’autonomie que les sous-marins conventionnels. L’Australie dispose à ce jour d’une flotte de sous-marins diesel-électriques vieillissants, plombés par des défauts de conception.
La Chine a vivement critiqué le pacte de sécurité Aukus. Elle estime que la livraison à Canberra de sous-marins à propulsion nucléaire est une violation des règles de non-prolifération nucléaire, et y voit une menace pour sa sécurité.
Une chose est sûre, cette alliance entre l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni ne font pas les affaires de l’Iran, de la Russie et de la Chine.
