L’armée ukrainienne mène une offensive en Russie, depuis le 6 août, deux ans et demi après le début de la guerre en Ukraine. La Chine, proche de Moscou, appelle ce lundi 12 août à la « désescalade ».
La Chine appelle ce lundi 12 août à la désescalade au moment où l’Ukraine mène ces derniers jours une opération d’envergure dans la région frontalière russe de Koursk, qui semble avoir pris au dépourvu le Kremlin.
La Chine se présente comme une interlocutrice mesurée par rapport à des Occidentaux qui selon elle « jettent de l’huile sur le feu » en livrant des armes à l’Ukraine.
« La Chine appelle toutes les parties à […] la désescalade », a indiqué le ministère chinois des Affaires étrangères, soulignant dans un communiqué la nécessité pour chaque partie au combat de « ne pas étendre le champ de bataille, ne pas intensifier les combats et ne pas jeter d’huile sur le feu ».
Une position controversée
Pékin plaide régulièrement pour l’arrêt des combats en Ukraine. Cette position est controversée car cela reviendrait, selon les Occidentaux, à permettre à la Russie, proche de la Chine, de consolider ses gains territoriaux.
Après des mois de retraite face aux soldats russes sur le front oriental, l’Ukraine a déclenché mardi une opération d’envergure dans la région frontalière de Koursk.
Les forces ukrainiennes ont pénétré en territoire russe sur des dizaines de kilomètres et pris le contrôle de plusieurs localités, selon des analystes.
Face à cette attaque, la Russie a dépêché des renforts et instauré un régime « antiterroriste » dans trois régions frontalières de l’Ukraine, dont celle de Koursk, et procède à l’évacuation de civils.