Joe Biden, président des États-Unis, va se rendre pour la première fois dans ce pays d’Afrique riche en pétrole et en ressources.
En effet, Joe Biden prévoirait un voyage en Angola avant l’élection présidentielle du 5 novembre. Il serait ainsi le premier président américain à se rendre en Afrique depuis Barack Obama en 2015. Le voyage est encore en cours de finalisation, mais il s’agirait d’une preuve supplémentaire que Washington cherche à réparer sa relation avec l’Afrique.
La Maison-Blanche refuse pour l’instant de commenter le projet de voyage de Joe Biden en Angola, mais la presse américaine en parle déjà, notamment, car ce voyage était bien au calendrier. Prévu l’an dernier, il a été reporté après le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas.
Alors qu’il était encore candidat à l’élection présidentielle américaine, Joe Biden avait déclaré en mai 2024 qu’il se rendrait en Afrique en février 2025 s’il ressortait vainqueur du scrutin.
Le retrait du président des États-Unis de la campagne lui permet ainsi de faire ce voyage sans ce pays d’Afrique riche en pétrole et en ressources.
Réparer la relation avec l’Afrique
Le président américain est soucieux de réparer la relation entre les États-Unis et le continent africain. Il est conscient que celui-ci est mécontent de son soutien à Israël contre Gaza, il le sait aussi prompt à céder à l’influence chinoise. Le président Biden est aussi égratigné par la presse américaine pour ne pas avoir réussi à contrer plus Pékin et Moscou sur place.
Avec ce déplacement, Biden serait ainsi le premier président américain à visiter l’Angola, riche en pétrole et en ressources. C’est un symbole fort, alors que les États-Unis soutiennent un projet ferroviaire reliant la RDC au port angolais de Lobito, pour contourner les embouteillages sur la route du cuivre et du cobalt.
Joe Biden, qui a pris ses fonctions en 2021, a été critiqué pour ne pas avoir visité le continent africain plus tôt dans son mandat, même s’il a accueilli un sommet entre les dirigeants américano-africains à Washington en décembre 2022, qu’il a invité le président angolais Lourenço à la Maison-Blanche en novembre dernier, ainsi que le président kényan Ruto en mai, et qu’il a envoyé trois de ses plus importants ministres en Afrique depuis quatre ans. Il espère certainement que cette visite comptera parmi son héritage.