Accusés d’appartenir à une organisation terroriste, au Bénin, un militaire nigérien et deux militaires béninois comparaissent devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET).
Cette affaire, révélée par Bip FM, implique des transactions illégales portant sur des uniformes militaires, vendus à des groupes terroristes, selon l’accusation.
Les prévenus sont accusés de vendre des uniformes militaires à des éléments terroristes, facilitant ainsi leurs opérations dans la sous-région.
Selon les enquêteurs, l’un des militaires arrêté à Malanville, ville frontalière avec le Niger, était en possession de 31 uniformes militaires. Cette découverte a renforcé les soupçons de collusion avec des groupes terroristes.
Devant la Criet, les trois accusés ont nié en bloc les faits qui leur sont reprochés.
Cependant, des incohérences dans leurs déclarations ont été relevées lors de l’audience, jetant le doute sur leurs défenses respectives.
À Cotonou, le procès de ces militaires du Bénin et du Niger a été renvoyé au 28 novembre 2024, une nouvelle audience au cours de laquelle les prévenus pourraient être fixés sur leur sort.
Si les accusations sont confirmées, les militaires risquent de lourdes peines.
Depuis quelques mois, le Nord du Bénin est en proie aux attaques terroristes avec à la clé de nombreux morts dans le rang des populations et des forces armées béninoises.