La représentation résidente de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a célébré par un cocktail dinatoire, mardi 28 mai 2024, le 49ème anniversaire du Traité de Lagos de 1975, acte constitutif de l’organisation sous régionale.
« 49 ans pour la vie d’un individu, c’est bien plus que la moitié de la plus haute espérance de vie, mais à l’échelle des nations, c’est bien un bel âge de jeunesse », a souligné à l’entame de son allocution, Amadou Diongue, représentant résident de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) près le Bénin.
Dans son adresse aux invités, Amadou Diongue s’est exercé à dresser un bilan de l’organisation qui traverse ces dernières années, des moments difficiles, qui par endroit, font presque oublier les solides acquis du processus d’intégration » de l’organisation.
Sans langue de bois, le diplomate a reconnu que la Cédéao a été éprouvée par diverses crises et se trouve aujourd’hui confrontée à des défis liés à la paix et à la sécurité, lesquels sont exacerbés par les à la sécurité, lesquels sont exacerbés par les difficiles questions de gouvernance politique dans un contexte économique et écologique loin d’être favorable.
Pour Amadou Diongue, la posture actuelle des pays du Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger) est une source de profonde préoccupation pour les dirigeants et les peuples de la région.
Il a, à cet égard, salué la résilience, et les sacrifices consentis par la République du Bénin et son vaillant peuple dans cette épreuve difficile consécutive au changement anticonstitutionnel de gouvernement au Niger.
Il n’a cependant pas caché sa foi et sa conviction de ce que les forces de l’unité et de l’intégration régionales prendront le dessus sur les velléités de division.