Malgré le fait que sur la planète, l’Afrique est le continent le moins électrifié, certains pays africains affichent un taux d’électrification de 100%.
C’est le cas du Maroc et de l’Égypte qui selon le dernier rapport publié par l’Agence internationale de l’Énergie (AIE) sont totalement électrifiés.
D’après l’AIE, pour améliorer de manière sensible le taux d’électrification, les pays africains doivent investir massivement dans les infrastructures en misant sur leurs potentialités : ressources fossiles (pétrole, gaz, charbon…), mais surtout sur les potentialités qu’offrent les énergies renouvelables, notamment le solaire et l’éolien car ces dernières permettent aux pays africains d’éviter les dépenses inhérentes aux surcoûts consécutifs aux flambée des énergies fossiles.
A ce titre, le plus grand potentiel énergétique renouvelable est celui offert par le solaire qui est réparti sur toute l’étendue du continent.
Celui-ci est à même de satisfaire les besoins énergétiques mondiaux.
En effet, le continent africain est parmi les mieux nantis en ressources solaires au monde. Il reçoit près de 12 heures d’ensoleillement par jour avec une irradiation comprise entre 4 et 7 kwh/m2/jour.
Ainsi, les réserves totales d’énergie solaire théoriquement disponibles en Afrique ont été estimées à près de 60 millions de téra watts heure (TWh)/an contre 37,5 millions de TWh/an pour l’Asie (Moyen Orient compris) et seulement 3 millions de TWh/an pour l’Europe.
C’est dire que l’accent doit être mis sur le solaire qui constitue une opportunité pour stimuler le taux d’électrification du continent, accélérer le processus d’industrialisation et le développement du continent.