Le président de l’Observatoire de la démocratie des élections et de la gouvernance en Afrique (Odega), Aubin Joyeux Sottima K, a lancé, le 29 mars à Paris, la première édition du Label africain de l’excellence de la bonne gouvernance (LEABoG).
A l’entame de son discours qui s’est déroulé devant les représentants du corps diplomatique africain en poste à Paris, du président de la Fédération pour la paix universelle (FPU-FR) et de plusieurs invités, le président de l’Odega, Aubin Joyeux Sottima K, a eu une pensée pour toutes les victimes d’injustice dans le monde et les pays en guerre « afin que la paix et la stabilité règnent ». Il a particulièrement remercié la représentante de l’ambassadrice du Royaume du Maroc en France, le président de la Fédération pour la paix universelle (FPU), Jacques Marion; le représentant de la Fédération française des familles pour la paix universelle, Yves Manssey; Bofwa Mukenge, coordonnateur général de l’Odega « pour ses efforts qui auront contribué à la réussite de cet événement », ainsi que tous les autres participants, membres du corps diplomatique, dignitaires et amis, qui ont rehaussé la cérémonie.
Burkina Faso : Ibrahim Traoré vire trois diplomates français
« La gouvernance démocratique en Afrique suscite un intérêt croissant », a déclaré le président de LEABoG, soulignant « l’importance d’améliorer les pratiques gouvernementales » et indiquant que « les lacunes dans ce domaine peuvent entraver le développement économique ». Il a rappelé la force d’un travail partagé et solidaire, déclarant: « Il est essentiel de travailler ensemble pour promouvoir des pratiques transparentes et efficaces, respectueuses des valeurs démocratiques et culturelles africaines ». Selon Aubin Joyeux Sottima K, « la constatation incontestable de l’impact négatif de la mauvaise gouvernance sur le développement économique en Afrique nécessite une attention renouvelée ». Un défi persistant qui appelle à « des efforts concertés pour des solutions efficaces, surtout à l’heure d’une reprise économique continentale émergente ». Puis, il a présenté l’Odega, « un dispositif de coordination des connaissances, de suivi et de plaidoyer en matière de gouvernance et de sécurité humaine » en Afrique, une association à but non lucratif créée en 2019 qui fournirait « aux acteurs des recherches, des actions approfondies, des analyses des changements dans les tendances et les dynamiques afin de contribuer efficacement à la promotion de la bonne gouvernance et au renforcement de la démocratie en Afrique ».