Après avoir pris le pouvoir au Mali à la suite d’un coup de force, Assimi Goïta peine à trouver les fonds nécessaires pour mener des actions sociales au profit des populations.
Les autorités maliennes sont obligées de contracter des prêts afin de faire face aux dépenses de sécurité et aux salaires des fonctionnaires.
Les recettes de l’or et du coton ont certes été plus élevées l’an dernier, ce qui a permis au Mali de réaliser une croissance de 4,4% l’an dernier.
Mais ces ressources devraient baisser cette année, tandis que le pays est confronté à de graves coupures d’électricité.
Dos au mur, Assimi Goïta a demandé le soutien du Fonds Monétaire International (FMI).
L’institution internationale a accédé à la demande malienne et a octroyé une enveloppe financière de 120 milliards de dollars soit environ 74 milliards de FCFA.
Le gouvernement malien a par ailleurs sollicité la Banque mondiale pour un achat d’engrais à hauteur de 15 millions de dollars.
La hausse mondiale des prix des fertilisants a en effet découragé leur usage au Mali et aggravé l’insécurité alimentaire.
Par ailleurs, le FMI encourage aussi les autorités du Mali à élargir l’assiette fiscale et à réduire l’incertitude politique pour redonner confiance aux investisseurs.
L’institution internationale n’oublie pas les politiques de lutte contre les effets du changement climatique.