Plus rien ne résiste aux militaires qui dirigent le Niger depuis l’éviction de Mohamed Bazoum du pouvoir. Après la France, c’est au tour de la États-Unis de céder à la pression des militaires au pouvoir au Niger.
Après la dénonciation de l’accord militaire avec les États-Unis par la junte au pouvoir au Niger, Niamey a réussi à faire plier les USA.
En effet, selon les informations du média français RFI, les États-Unis ont accepté de retirer leur force de lutte contre le terrorisme du sol nigérien suite à la demande des autorités nigériennes.
D’après la chaîne française, « plusieurs responsables américains confirment qu’un millier de soldats engagés dans la lutte contre le terrorisme vont quitter le Niger ».
Une décision qui aurait été prise suite à une rencontre qui, a eu lieu sur le sol américain entre, le Premier ministre nigérien du gouvernement de la transition et le numéro deux de la diplomatie américaine.
Suite à l’acceptation de la volonté des autorités de Niamey par Washington, une délégation des USA doit très bientôt se rendre au Niger afin de planifier le départ des troupes américaines.
Notons que les soldats américains étaient engagés dans la lutte contre le terrorisme dans la zone sahélienne.
Les relations diplomatiques entre Niamey et Washington sont au plus bas.
Qu’il vous en souvienne, mi-mars 2024, la junte militaire au pouvoir au Niger a mis fin à sa coopération militaire avec les États-Unis.
Dans une déclaration à la télévision d’État, le colonel Amadou Abdramane, porte-parole du pouvoir militaire a déclaré que la présence américaine au Niger n’était plus justifiée.
Il a souligné que la présence militaire américaine est « illégale » et « viole toutes les règles constitutionnelles et démocratiques ».
Selon les nouvelles autorités nigériennes, cet accord « injuste » a été « imposé unilatéralement » par les Etats-Unis, via une « simple note verbale », le 6 juillet 2012.