Au Togo, le gouvernement veut faire l’état de sa coopération avec ses partenaires techniques et financiers afin d’identifier les principaux défis relatifs aux différents projets de développement. Ce qui va permettre plus de célérité dans l’exécution des projets avec des impacts significatifs. Sandra Ablamba Johnson, ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, a présidé le mercredi 19 juin 2024, en ce sens, une réunion d’échanges avec un premier groupe de partenaires techniques et financiers.
Cette rencontre qui se veut périodique, il ressort globalement que l’aide publique au développement s’est établie sur « la période 2018-2022 à environ 3 000 millions de dollars US soit environ 2 000 milliards de francs CFA ».
Dans le contexte économique actuel que traversent les pays, marqué par des conditions de financement beaucoup plus difficiles, et en vue de coordonner et rationaliser efficacement les différentes interventions pour une optimisation des ressources, le gouvernement vient de redynamiser la Plateforme dont la nouvelle monture sera présentée aux partenaires dans les prochains jours.
Sandra Ablamba Johnson, ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, a, au nom du chef de l’Etat remercié les partenaires techniques et financiers pour leur soutien constant et surtout pour les riches contributions ayant marqué les discussions.
Elle a réitéré la forte volonté du gouvernement et celle du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé de créer « toutes les conditions pour une mise en œuvre accélérée des différents projets en partenariat avec leurs différentes institutions afin de garder la dynamique du développement économique, social et inclusif conformément aux axes de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025 ».
De leur côté, les partenaires techniques et financiers ont réaffirmé leur disponibilité à accompagner le Togo dans ses efforts de développement. Ils ont promis d’œuvrer en interne en vue de soumettre les propositions pertinentes visant à renforcer la coordination ainsi que la coopération aussi bien multilatérale que bilatérale.
A l’occasion, ils ont été invités à actualiser les données statistiques (socio-économiques et démographiques) sur leurs différents canaux afin de mieux faire ressortir les évolutions récentes notées au niveau du pays.